41 secondes de silence…

par Marie-Cécile Crance : témoignage à propos d’une leçon avec une classe de 4ème (suivi d’un commentaire de J. Saury)

Préambule : ce texte est extrait du journal ethnographique que Marie-Cécile essaye de tenir depuis le début de cette année scolaire. Elle y décrit les événements les plus marquants pour elle au cours de cette « entrée dans le métier » en tant que professeure d’EPS. Bien que reflétant la singularité d’une situation et la subjectivité « incarnée » d’un récit en première personne, ce témoignage n’est pas anecdotique. D’une part, de nombreux autres enseignants y retrouveront certaines de leurs propres expériences. D’autre part, il entre en résonance avec les résultats de certaines études issues du programme de recherche du Cours d’action, qui se sont intéressées à l’enseignement dans les classes dites « difficiles » (on pense immédiatement aux recherches d’Olivier Vors et de Nathalie Gal-Petitfaux, dont on trouvera une partie des articles sur ce blog, et qui sont présentées dans l’ouvrage « Actions, significations et apprentissages en EPS ») – J. Saury.

41 secondes de silence…

Stop… 41 secondes ! Les garçons se précipitent derrière Amir en hurlant. Ils se jettent dans les tapis en mousse, ils le tapent, ils rigolent, ils crient… ainsi s’achève une fois de plus une leçon de gym avec ma classe de 4ème. Toujours la fameuse salle de gym, toujours les mêmes 4ème, toujours la même impuissance face au débordement chaotique de ces élèves… Je lutte, je patine, je rame, je bois la tasse depuis le début d’année avec eux. Comment être ferme et convaincante quand tu sens à l’avance que les leçons que tu prévois ne tiennent pas la route, vont partir en vrille, ne te paraissent pas adaptées ? Mais qu’est ce qui serait adapté ? Aujourd’hui je tente une nouvelle entrée avec une leçon construite sur le mode d’une compétition de gym. Je me lance en espérant les tenir le plus longtemps possible avant de prendre le bouillon…

On entre dans la salle, j’attends, je les regarde. La majorité de la classe se calme progressivement, ils ont pris l’habitude de ne plus se ruer dans les tapis… c’était déjà une première avancée… certains finissent par s’asseoir, d’autres continuent de sautiller, danser, se pousser. Je profite d’une petite accalmie pour faire l’appel. Même si Amir se roule par terre en poussant des cris, même si Tarik s’est isolé loin des autres en dansant, même si Mariama s’est assise dans mon dos sur son siège. On fait avec… mon objectif est de lancer rapidement l’activité du reste de la classe. J’explique le déroulement de la leçon sous forme de compétition. J’ai constitué trois équipes qui doivent chacune enchainer : un temps d’entrainement sur un agrès en utilisant les fiches avec lesquelles on essaye de travailler depuis le début de l’année, un temps de passage devant des juges, et un temps où ils sont eux-mêmes en position de juges d’une autre équipe. Ils commencent à râler. Je ne leur laisse pas le temps. J’enchaine. Je lance l’échauffement. Je cours avec eux dans la salle de gym. On trottine. J’observe, je donne des consignes. On saute. On se suspend. J’enchaine. J’essaye de courir à proximité des élèves qui aiment se pousser les uns les autres dans les tapis ou jouer avec les anneaux. Ma présence suffit souvent à éviter les débordements. J’enchaine. On se perche sur quelque chose. On teste les différents tapis. Les élèves sont « dedans », ils suivent en rigolant. On se déplace à quatre pattes. Ça enchaine. Trop ? Tant pis. Je n’ai pas le choix si je veux garder un certain contrôle du groupe. On se suspend par un bras et une jambe. On se perche sur un seul pied. Je sens les élèves qui commencent à fatiguer. C’est mon repère pour les rassembler. On mobilise les articulations. Je les sollicite et je les laisse faire des propositions : poignets, chevilles, genoux, nuque… Amir aime la boxe. Amir boxe tout le temps. Amir se ballade entre nous en boxant. On fait avec. Déjà l’essoufflement général est passé et déjà leur excitation remonte… Amir est en train de faire des pompes. Je saisis la proposition d’Amir et me lance moi aussi dans une série de pompes. Toute la classe fait des pompes. On a récupéré Amir. Je poursuis dans la série musculation qui a l’intérêt de maintenir l’engagement des garçons de la classe, d’associer Amir et de libérer une partie de leur énergie débordante. Toute la classe fait deux séries de gainages. Toute la classe fait deux séries de « chaises » contre le mur. Mais déjà on a perdu Tarik qui danse sur le praticable. C’est le moment où jamais de donner les consignes pour lancer la compétition de gym.

Je fonce récupérer les feuilles de route des trois groupes et les fiches agrès. Amir boxe, Tarik danse, Mariama a rejoint son siège, Nassim et Marvin se jettent dans un tapis. On fait avec. J’annonce les groupes. Explosion générale. J’enchaine. J’ai défini un ordre de passage sur chaque agrès et j’ai attribué deux gymnastes à chaque juge. J’enchaine. Je nomme capitaine d’équipe trois élèves ayant une certaine autorité sur leurs camarades. Je siffle. Top chrono pour la première rotation. L’activité est lancée. Du moins a minima pour ceux qui m’ont écoutés… J’observe. Ça prend. La majorité des élèves se rassemblent autour du capitaine d’équipe et vont sur leur agrès. Je vais stimuler un à un les élèves qui sont en train de jouer sur les anneaux ou de taper dans les tapis. Progressivement cet enjeu par équipe semble les intéresser.

Pour la première fois cette année, l’ensemble de la classe me paraît en activité en salle de gym, du moins dans ce que j’ai demandé. Pour combien de temps ? Ainsi va… Pour la première fois cette année, j’oscille entre, d’un côté répondre aux sollicitations des élèves qui veulent me montrer leur enchainement, de l’autre garder un œil sur les élèves qui esquivent le travail demandé pour pouvoir intervenir lorsque s’amorcera l’effet boule de neige… Ainsi va… Pour combien de temps ? J’en profite, ça tourne, je peux donner des conseils plus précis sur la réalisation des éléments gymniques, les niveaux de difficultés, les critères de réalisation, de réussite. Mais déjà… J’aperçois Lenya qui saute à pieds joints sur un tapis. Qu’est-ce qu’elle fait ? Sous le tapis j’aperçois deux bras et deux jambes qui doivent appartenir à Jawel. Je fonce. « Lenya, qu’est ce que tu fais ? », elle me regarde, Jawel apparait. « Mme on n’a rien fait, c’est moi qui lui ai demandé, j’aime bien ça fait des massages »… Silence… Ils repartent chacun sur leur agrès respectif. Ainsi va…

Je siffle. Dernière rotation. C’est au tour d’un groupe de garçons qui a choisi les barres parallèles. Les filles se sont installées sur le banc que l’on a attribué aux juges. Elles ont chacune leur fiche, elles font l’appel des gymnastes « C’est Marvin qui commence, Amir se prépare ». Les garçons se sont assis spontanément sur la poutre basse de l’autre côté des agrès en face des filles. Marvin approche en roulant des épaules. Toute la classe qui s’est rassemblée autour des barres parallèles rigole. Marvin monte sur la barre. Toute la classe se tait… Marvin fait son enchaînement et atterrit au sol. Hurlement des garçons, applaudissement général, rires des filles qui se concertent et griffonnent sur leur fiche de juge. J’apprécie ce moment, aujourd’hui ça tourne, ils sont dedans, engagés et attentifs. Moment inespéré, rare, comment faire en sorte qu’il dure… Deuxième gymnaste… Les garçons lancent une hola à l’appel de leur camarade. En préparant cette leçon je n’avais pas imaginé qu’ils joueraient le jeu jusque là. Je laisse faire. Troisième gymnaste. Quatrième. Cinquième… Dernier gymnaste : Moussa. « Moussa, Moussa, Moussa, Madame c’est notre champion ! Vas-y  Moussa ! » hurlent ses coéquipiers. Moussa monte sur la barre, silence de plomb… Moussa termine sa prestation. Tous les garçons jaillissent du banc « Ouaiiiii ! » et plongent sur Moussa en le plaquant au sol. Une grosse mêlée gesticulante et bruyante. Je suis perplexe. Qu’est-ce que j’ai orchestré avec cette idée de compétition ? Est-ce que Moussa va en sortir vivant ? Je croise les doigts pour que cette leçon ne se termine pas en drame… J’interviens. Ils sont indemnes et souriants.

Vite… les lancer dans le rangement de la salle avant que ça dégénère comme en chaque fin de leçon. A chaque fois je sens leur excitation qui monte, comme si ils lâchaient les vannes, le trop plein qu’ils ont retenu pendant l’heure et demi. Je range avec eux, je hausse la voix. Idir tout en hurlant ramasse un tapis « Madame je range vous avez vu », « Oui Idir si tu pouvais éviter de crier aussi ce serait encore mieux ».  En passant il tape sur Marvin qui s’affale en riant. Nassim et Jawel courent et se jettent dans le mur en mousse, une fois, deux fois… puis ils rangent le plinth en bois, et repartent se jeter dans le mur. Comme à chaque fois, j’évite de penser à la tête que pourrait faire quelqu’un qui rentrerait dans la salle de gym à ce moment précis. Pour le moment je n’ai pas de solution, ça reste l’anarchie et le chaos. Et pourtant… A chaque fois je suis surprise de voir que la salle finit malgré tout par être rangée.

Je m’apprêtais à les envoyer aux vestiaires… « Madame on fait le jeu du silence ? »… C’est Mohamed. Une habitude que l’on a prise depuis plusieurs semaines. Un jour ne sachant plus comment m’en sortir, je les avais interpelés : « j’ai un défi pour vous ». Ça les avait intrigués. « Madame c’est quoi ? », « Et bien c’est quelque chose de difficile », « Quoi ? », « Je ne sais pas si vous allez réussir », « Allez dites ! », « Combien de temps vous pourriez tenir un vrai silence ? », « Hein ? », « Je vous chronomètre, on essaye ». Après une dizaine de tentatives le record de la classe avait été de 4 secondes… Ce jour là j’avais été scotchée du niveau d’engagement des élèves face à ce défi qui représentait pour eux un véritable enjeu à réaliser collectivement. Maintenir ensemble 4 secondes de silence avait été une expérience marquante. « Madame c’est trop bizarre le silence, c’est dur », « Madame on peut réessayer », « Madame ça fait du bien le silence ». Une épreuve qui leur paraissait extrêmement difficile. J’ai été d’autant plus scotchée lorsque les semaines suivantes les élèves me demandaient si l’on pouvait à nouveau essayer de faire le silence. En trois semaines nous avions réussi à établir un nouveau record de 58 secondes…

… mais aujourd’hui c’est Amir qui a craqué le premier… après 41 secondes de silence.

A travers cette courte chronique je décris une expérience personnelle. Non pas pour proposer des recettes miracles, mais pour partager les difficultés de terrain qui accompagnent mon entrée dans le métier d’enseignante et la manière dont j’essaye d’y répondre. Peut-être que certains s’y reconnaîtront. Peut-être que d’autres en rigoleront. Peut-être ? Quoi qu’il en soit il me semble intéressant d’essayer d’illustrer une posture professionnelle en pleine construction qui, d’une part essaye d’entrer en résonance avec la dynamique qui émane de ces collégiens du « 9-3 », et d’autre part, tente de s’appuyer sur certaines dimensions participant de la construction d’un enseignement enactif… Un vaste chantier dont je souhaitais témoigner !

Marie-Cécile Crance, professeure agrégée d’EPS (Aulnay-sous-Bois), docteure en STAPS (crancemc@yahoo.fr)

Commentaire (J. Saury)

Ce témoignage de Marie-Cécile Crance a immédiatement évoqué pour moi un ensemble de réflexions à propos de l’expérience de l’enseignement comme pratique à la fois incarnée, située, dynamique, indissolublement individuelle et collective, cultivée, bref, ce dont nous avons cherché à rendre compte dans « Actions, significations et apprentissages en EPS ». Plus particulièrement, ce qui m’a « sauté aux yeux » dans ce texte :

  • l’engagement de l’enseignante dans un « corps à corps » avec l’activité des élèves : être physiquement avec eux, proche d’eux, courir avec eux, faire des pompes avec eux, partager une pratique… tout en conservant une distance suffisante pour voir et sentir l’activité de toute la classe (notamment conserver toujours un regard sur ceux qui s’écartent de l’activité collective : suivre tarik, Amir, Mariama…), un enseignement « incarné » qui transparait aussi dans le partage d’émotions, de rires, de joie d’avoir battu le « record du silence » ;
  • la « tolérance » de l’enseignante à certaines transgressions, débordements ou écarts tant que ces derniers restent circonscrits à quelques élèves et n’entraînent pas toute la classe (l’effet « boule de neige »), et tant qu’ils n’engendrent pas de risques particuliers. Et dans le même temps, la vigilance de l’enseignante à ces comportements tout en ne les pointant pas ou en ne les sanctionnant pas (« on fait avec ») s’ils restent circonscrits à quelques élèves, et ne font craindre aucun problème de sécurité. Cette description résonne avec ce qu’Olivier Vors et Nathalie Gal-Petitfaux qualifient de « tolérance cadrée » ou d' »autorité éducative » (Vors & Gal-Petitfaux, 2011) dans leur description de la négociation entre les enseignants et les élèves de situations de classes viables : dissimulation du contrôle, seuil de tolérance aux déviances, acceptation du fait que les élèves ont besoin de « sortir du cadre » (ou « s’amusent ») si l’on veut qu’ils « travaillent » (« on fait avec »), dans certaines limites toutefois (on ne peut pas écraser un camarade sous un tapis !)… ;
  • le maintient du « cap » sur « ce qu’il y a à faire » et les objectifs de la séance : cela transparaît dans la préoccupation d' »enchaîner », de « faire avancer le cours » (faire en sorte, surtout que les « problèmes d’autorité » ne cassent pas la dynamique de l’activité collective, ne pas rompre le flux), mais aussi dans la saisie des opportunités que  laisse à certains moments le contrôle de la classe pour donner des conseils précis sur la réalisation des éléments gymniques, les niveaux de difficultés, les critères de réalisation, de réussite…;
  • la construction avec les élèves d’un « défi collectif » (le record de silence) qui contribue peut-être à créer une « histoire de la classe » (ce record que la classe cherchera à battre d’une séance sur l’autre), et une responsabilisation collective des élèves autour d’un enjeu commun, certes modeste a priori, mais que sait-on de l’expérience intime de ces élèves qui cherchent à « garder le silence » pendant plus de quelques secondes ?

A mes yeux ce texte fait vraiment apparaître le travail de l’enseignant comme une sorte de funambule, toujours sur le fil du rasoir, mais dont l’équilibre dépend de sa capacité à maintenir la classe « en mouvement » : enchaîner, avancer, centrer obstinément sur le travail à réaliser. Ce regard sur l’enseignement est d’autant plus intéressant qu’il rompt aussi avec la vision classique de la « gestion de la classe » considérée comme un « prérequis » à « l’enseignement proprement dit » (le guidage des apprentissages). Dans ce témoignage on voit à quel point les deux ne peuvent être dissociés…

Jacques Saury.

7 réactions sur “41 secondes de silence…

  1. Je persiste et je le redis…cela fait largement écho aux textes de Cécile Rossard que j’avais lus à l’époque. C’est toujours aussi intéressant à lire, et je pense que cela peut être utile dans la construction d’un enseignant, comment celui- ci progresse, régule, avance….ton témoignage fait aussi écho aux lectures lues sur les milieux difficiles, et au fait que la compétition peut dans ces environnements là, être un levier. J’avoue que personnellement je m’en suis beaucoup servie, surtout dans les activités individuelles comme l’athlétisme ou la gymnastique, où à chaque fois j’ai valorisé des compétitions par équipe ( 3 ou 4 dans la classe), pour impliquer les élèves. Et là, ce qui est génial, c’est ton introspection, tu expliques comment tu essayes, et tu expliques ce qui se passe, et je pense que, comme tu le dis, cela permet de « partager  » avec les autres collègues, qui vivent les mêmes choses, de se sentir peut être moins seuls, et d’essayer de trouver une façon de fonctionner, ou du moins, de gagner des choses petit à petit, pour que de séance en séance, ils pratiquent davantage, soient de plus en plus intéressés, entrent un peu plus dans l’activité, et finissent par apprendre…bref, que ce soit de moins en moins chaotique….BON COURAGE en tout cas…et continues d’écrire. Loin de ton expérience quotidienne, j’apprends aussi à chaque cours, à m’adapter à un nouvel environnement, et à un « métier » que je n’ai pas appris lors de mes 7 années en établissement, c’est tout aussi intéressant, mais différent. Mais je pense que le processus est quelque part similaire. Je suis très très loin de ton contexte, mais je pense que nous n’avons les mêmes idées qui nous guident, pour nous adapter, faire apprendre, faire « avancer » « nos élèves ». Courage.

  2. J’ai retrouvé, dans cet extrait, beaucoup de mes « expérimentations » de début de carrière (1974-76) dans un petit CET rural de Touraine (CET=Ly Pro actuel). Formes de travail et vécu professionnel qui convoquaient, alors, la dynamique de groupe (Anzieu et Martin), la psycho-sociologie (Rogers) , la pédagogie institutionnelle … et la créativité pédagogique débridée. Des expériences décisives pour la suite de ma carrière en Lycée Pro … et mon regard critique sur l’EPS (trop) standardisée.
    Bravo à Marie-Cécile

  3. Bravo Marie-Cécile pour ce témoignage qui fait chaud au coeur. J’aime beaucoup ce « on » impersonnel que tu utilises pour nous montrer comment tu portes tes élèves et ton métier. « On se perche sur quelque chose », « On se déplace », « On fait avec »… Un très beau geste professionnel qui place l’enseignant au niveau des élèves sans aucune confusion des genres. Ce témoignage est très important pour tous les collègues entrant dans le métier car il témoigne des difficultés que rencontrent les enseignants aujourd’hui. Plus que d’une simple expérience personnelle, c’est du métier que tu parles. Tu le convoques parce qu’il va mal et qu’il a besoin d’être discuté par la communauté enseignante.
    On a envie de lire la suite car cette « leçon-compétition » a peut être à voir avec le rite du silence réclamé par Mohamed. Et si là aussi ils en redemandaient ?
    Encore un grand merci pour ce beau témoignage.
    Philippe Amarouche

  4. Merci Marie-Cécile pour ton témoignage ! Je me suis permis d’utiliser ce matin en CM d’écrit 2 une partie de ton témoignage sous forme d’un document à lire…4 minutes de silence ! 🙂 Je pense que les étudiants ont bien compris ce que c’était que de maintenir une DYNAMIQUE d’apprentissage…toujours sur le fil du rasoir.
    Au plaisir de te relire.
    Jean-christophe WECKERLE

  5. Merci beaucoup pour ce témoignage! quel plaisir de lire cette manière de tâtonner, d’expérimenter des choses pour trouver le meilleur compromis entre l’apprentissage et les interactions singulières de chacun.

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