Apprendre à naviguer à l’aide d’une carte en course d’orientation

Martin Mottet, professeur d’EPS, entraîneur fédéral en Course d’orientation et doctorant au Laboratoire Motricité, Interactions, Performance (UFR STAPS de Nantes) soutiendra publiquement sa thèse de doctorat le vendredi 16 janvier 2015 à partir de 14H à l’UFR STAPS de Nantes (Amphi 170).
Titre complet : Apprendre à naviguer à l’aide d’une carte en course d’orientation – Contribution à la compréhension de l’expérience vécue par des débutants lors d’un cycle d’enseignement »

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Enseigner l’EPS en milieu difficile : rencontre avec Jacques Méard

A lire sur l’Expresso (tout chaud) du Café pédagogique !

Comment l’EPS peut elle aider à la réussite de tous les élèves et particulièrement des élèves les plus en difficulté ? Après avoir été enseignant d’EPS de collège et de lycée professionnel en milieu difficile, puis formateur et enseignant-chercheur en IUFM, Jacques Méard est aujourd’hui professeur à la Haute École Pédagogique de Lausanne. Spécialiste de l’enseignement en milieu difficile, il nous présente ses travaux et sa vision des politiques scolaires actuelles. Ses propositions amènent à réfléchir de façon très concrète à la façon dont l’élève peut attribuer du « sens » à ses apprentissages : le rôle de l’enseignant est déterminant !

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Entre traversée en solitaire et voyage en équipage

par Agathe Evin*

Contribution également téléchargeable en PDF [2014-Evin-Traversée-solitaire-ou-en-équipage]

Ce texte enrichit la rubrique des « partages d’expériences » déjà publiés sur ce blog. Il s’agit d’un récit en première personne relatant les événements marquants des premières semaines de classe d’une jeune enseignante nouvellement nommée dans son établissement. Celui-ci offre un témoignage passionnant et saisissant sur la façon dont peut être vécue une « entrée dans le métier » de professeur d’EPS. Témoignage singulier et empreint d’une sensibilité et d’émotions propres à l’auteure, mais dans lequel de nombreux autres enseignants reconnaitront vraisemblablement certains traits de leurs propres expériences de classe, certaines « dramatiques d’usage de soi » (Schwartz, 1997) au cœur de l’apprentissage du métier d’enseignant. J. Saury.

Ne pas s’y méprendre. Même si j’ai soutenu il y a un an une thèse de doctorat en STAPS visant l’analyse de la coopération entre élèves en EPS, le texte qui suit n’est pas un article scientifique qui se conforme aux exigences académiques. Il ne correspond pas aux canons habituels de l’écriture scientifique, qui suit pas à pas une organisation rédactionnelle rigoureuse. Au contraire, ce texte prend une large part de liberté, en s’affranchissant de toute structure préalable. Un unique cap à tenir, celui de faire partager mon expérience vécue. Plus précisément, il correspond à un témoignage, une mise en mots, un partage de préoccupations, d’émotions, de réflexions, qui ont submergé mon quotidien, avant, pendant, après mes heures d’enseignement d’EPS avec un public d’élèves qualifié de « difficile ». Je rejoins sur ce point la démarche de Marie-Cécile Crance, jeune enseignante d’EPS, qui retrace l’expérience de son entrée dans le métier (après avoir elle-même réalisé une thèse concernant l’EPS) dans deux textes intitulés « 41 secondes de silence » et « Arc en ciel » publiés sur ce même blog. Je suis moi-même une jeune enseignante d’EPS, possédant peu d’années d’expérience, quelques heures d’enseignement effectuées pendant mes années de formation en tant que vacataire… et me voici, après plusieurs années passées à tenter de décrypter, d’analyser, de caractériser l’activité des élèves, parachutée au cœur d’un ensemble scolaire d’une banlieue difficile de Nantes. Lire la suite